Tremblement sur le Cours des 50 Otages

PARTIE II - Edité Janv 2002

Voici déjà 3 ans, ce site s'interrogeait sur la destruction massive du cours des 50 otages. voir CETTE PAGE

Cette fois s'en est trop!

Le problème était latent depuis quelques années, il émerge avec violence dans l'article du quotidien Ouest-France. Mort au Cours des 50 Otages. La cible est l'immeuble du Tisserant Breton pour le projet d'une galerie commerciale (avec de grandes enseignes). On peut être septique sur les facultés de la ville de Nantes à organiser l'activité. On voit aujourd'hui pas mal d'échec. Voir en bas de page:

Aujourd'hui, on importe la grande distribution en plein centre. Au revoir, petits commerçants.  Même enseigne en centre- commercial et centre-ville.  Est ce l'effet Mondialisation ou l'effet Capitalisme ?

La destruction de cet immeuble est directement lié à ce centre commercial qui semble déjà bien bancal. Exproprié, on n'ose plus, surtout ici, on préfère racheté en toute légalité par le droit de préemption.

Ce qui est le plus choquant, c'est cette fausse protection du patrimoine (cf rue des Dervallières). Ceci est le contre-exemple même. On protége ce que l'on ne peut plus détruire, château, cathédrale, ..., mais on casse la moindre bâtisse sous prétexte d'utilité publique. Pour le moment M Edmond T., toujours propriétaire, compte bien resté, et il a bien raison. Dans le cas le plus favorable, son immeuble sera phagocyté, tel une photo de ces immeubles newyorkais prisonniers des grandes tours.

Petite Parenthèse - C&A remplacement d'une patinoire de centre-ville et destruction d'un magnifique escalier en façade - La FNAC accueillit en grande pompe au palais de la bourse transporte dans leur tombe la librairie Beaufreton, Tacoma , Madison disque, Hifi Téléburg et met d'autres en difficulté. Plus la destruction du superbe escalier intérieur de la bourse. - Rénovation du Cours. Dans le genre réussite il va falloir repasser ! L'accueil d'institutions comme banques, assurances, mutuelles, ... n'apportent aucune vie et fait de ce cours un bide commercial. - Nantes est une ville vide de petits commerces de proximité, tous ont disparu au profit d'enseignes nationales, des grandes surfaces et centres-commerciaux périphériques. (Il faut savoir que nantes et son agglomération sont l'une des villes où il y a le plus d'hypermarchés par habitant). - La cohabitation Piétons-voitures, décision plutôt frileuse pour faire un centre piéton. Personne n'est satisfait, ni les automobilistes, ni les piétons, ni les commerçants ! D'autres villes, certes un peu plus petites ont conservé une activité commerciale urbaine bien plus riche, tel que Rennes, Vannes, Le Mans et même Paris ! Retour